Mercredi 17 février 3 17 /02 /Fév 23:48

rabbit.jpg Ces derniers temps, je vous ai pas mal assommé avec mes états d’âme, il est temps que ce blog reprenne ses droits et son but initial, à savoir le sexe et ce qui peut s’y rapporter.

Il semblerait que malheureusement je sois une consommatrice fort peu originale car j’ai acquis mon premier sex toy le week-end dernier et je dénote ces derniers temps dans les media une vague d’engouement pour ce phénomène qui est répandu pourtant depuis un moment.

Donc rien de très extraordinaire en soi que de faire l’acquisition de cet objet mais je voulais partager cette expérience avec vous, sachant que ce n’est pas vraiment le genre d’achat dont on peut parler avec l’ensemble de son entourage.

Bref, partie avec mes amies, me voilà au sexodrome de Pigalle, bien décidée à m’équiper enfin. J’avoue que je remercie les conseils de la vendeuse qui m’a évitée à mon sens de prendre un « bout de plastique » qui ne m’aurait vraiment pas convenue.

Je me suis donc décidée pour le fameux « rabbit » avec sa petite tige supplémentaire devant, de couleur bleue mais courbé et taillé comme un réel. Je sais qu’aujourd’hui les formes sont multiples et variées mais je ne sais pas, j’avais envie de quelque chose qui ne soit pas non plus à l’opposé de ce que j’ai habituellement dans mon lit.

Comme nous avons bien accrochées avec la vendeuse, au moment de payer elle m'a donné un petit cadeau bonus, un sextoy tout simple et tout fin, à glisser dans son sac, qui vibre en enlevant simplement une petite languette.

Me voilà donc rentrée avec mes deux objets, impatiente de tenter enfin cette fameuse expérience.

Après avoir un peu galéré pour comprendre où insérer les piles dans le rabbit (désolée pour les aspects techniques mais je voulais ce témoignage aussi réel que possible), je me retrouvais prête à faire le grand saut.

Un peu impressionnée quand même par le rabbit, je décidais de commencer avec le petit. Sympa, convivial, mais au vue de la taille aucune sensation en pénétration. Pas forcément désagréable sur le clitoris mais je dois avouer n’être pas forcément très sensible à cet endroit.

J’ai ensuite tenté l’expérience avec le rabbit. Alors si la pénétration est plutôt sympa – même si on ne retrouve pas la « chaleur » d’un sexe réel, pour le reste… j’avoue avoir été assez déçue. En effet, j’ignore si cela provient du fait que je sois vaginale, j’imagine qu’en tout cas nous avons toutes des manières différentes  de jouir mais pour ma part j’avais juste le sentiment d’avoir un truc qui vibrait sans que cela ne me fasse plus décoller que ça.

Quand mes amants me demandent ce que j’aime le plus, ce qui me fait le plus plaisir, je suis obligée de reconnaître que c’est purement et simplement la pénétration. Je suis peut-être à un âge encore jeune et fougueux où l'on ne prend pas le temps d'apprécier et de détailler les préliminaires mais rien ne me fait plus jouir que d'être sur le ventre et de sentir l'autre s'enfoncer au plus profond de moi, avec plus moins de violence.

De ce fait, j'avoue ne pas avoir été transportée par cet sex toy, qui ne répondait pas à mes attentes sexuelles habituelles... Il est possible que je m'attendais à acheter un truc-à-faire-jouir et que j'ai négligé certains aspects. Ou alors n'étais-je pas dans de bonnes conditions ?

Quoi qu'il en soit, je ne m'avoue pas vaincue ! J'ai très envie de retenter à nouveau l'expérience quand je serai peut-être plus encline à une excitation ou peut-être même lorsque j'ai déjà mon amant dans mon lit... les usages sont multiples.

 

Et vous ? Les sex toys ?

 

Par Envers du décor - Publié dans : question autour de ça - Communauté : xFantasmesx
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Vendredi 5 février 5 05 /02 /Fév 19:13
anna-lyse.JPG Dans mon dernier article, je me gaussais des jaloux et des jalouses et me croyait plus forte que tout le monde, ah ah, pour avoir réussi à trouver la voie de la sérennité et de la paix dans le couple. La réalité est bien plus difficile que la théorie, vous vous en doutez. C'est pour cela qu'avant que la haine et le ressenti me tordent définitivement les entrailles, je voulais lui adresser ces mots, à Elle :


On ne se bat pas contre des filles comme toi J, on ne peut pas se battre, on peut que subir et haïr. On ne peut pas t'ignorer, ta beauté est à couper le souffle. Tes yeux appellent la luxure, ton corps est un pousse-au-crime et la courbe de tes lèvres laissent apercevoir la promesse d'un monde meilleur.
La jeunesse impertinente de ton adolescence me donne souvent envie de mourir mais la plupart du temps je voudrais que ce soit toi qui parte. J'en ai assez de toi, assez de ton existence qui empoisonne ma vie car tu es dans la sienne. Il me dit que votre relation n'est pas ce que je crois, il dit que tu es son amie, sa protégée, son enfant... As-tu seulement conscience de la femme que tu vas devenir demain ? Sais-tu seulement quelle bombe j'ai l'impression d'avoir dans les mains sans pouvoir rien faire pour la désarmorcer ? Je monte des plans, des plans sournois, des plans grotesques, qui ne donnent rien, que de l'aigreur et de la colère.
Ta fragilité, tes airs de gosse paumée, ton associabilité, tout cela m'insupporte et me grignote lentement mais sûrement la cervelle. Que crois-tu que je puisse faire J, quelles options s'ouvrent à moi ?

Tu crois que ça me fait rire tout cela ? Tu crois que c'est drôle de rentrer le soir et de trouver ton odeur chez lui, la trace de ton rouge à lèvres dans ses draps sous prétexte que vous travaillez ensemble. Et quand je me sers contre lui à la nuit tombée, tu pense que l'odeur entêtante d'amande douce ne me donne pas envie de me trancher les veines au rasoir.
Je ne supporte plus de voir ton visage et ton corps se découper dans chacune de ses oeuvres, je ne supporte plus de constater que je ne serais jamais ce que tu es, déjà défraîchie et déjà fanée.

Que va-t-il se passer J, si tu te rends compte demain qu'il a toujours été là pour toi, que c'est le seul homme à t'avoir toujours comprise, toujours soutenue ? Tu ne me laisses que les miettes, les miettes et le sale boulot. Car qui le soutient, lui, au quotidien, qui le porte à bout de bras, qui tente de lui montrer quelle force et quel talent il possède, même lorsque sa fureur contre le monde se retourne aussi contre moi.

Je t'en veux d'être si fragile, avec ton visage de poupée et ton corps de salope. Moi je vais bien, je me dis même que je vais trop bien pour lui. Moi j'avance, je continue, je suis motivée et dynamique, je me lève chaque matin avec l'énergie d'un jour nouveau et je ne baisse pas les bras.
Et toi, allanguie et blessée, tu le vois comme un rocher, comme ce qui t'empêche de ne pas couler.
Parfois j'aimerais que tu te noies, j'aimerais que tes idées noires prennent le pas sur ta santé mentale, que tu dérapes, que tu tombes et que je sois débarassée pour toujours de toi.
Regarde à quelles extrémités tu me pousses, moi la tendre, moi la gentille, qui est incapable de faire du mal à qui que ce soit.
J'ai vécu sans lui et je vivrai encore malheureusement après lui, car j'ai appris durant les années qu'il te manque ma petite, que le monde ne peut tourner autour d'une seule et unique personne.

Je n'ai même pas le droit de te connaître et de t'approcher, je ne peux pas respirer le même air que toi et me rendre compte à ton contact de mille défauts ou de mille indices qui me rassureraient sur l'amour qu'il me porte à moi.
Mais tu crois que je peux aborder le sujet ? Tu étais tabou, tu étais son secret, que j'ai forcé pour mieux sentir mes organes se tordrent quand il me parle de votre relation si spéciale. J'ai l'impression qu'il te cache, qu'il te garde pour lui et qu'il m'écarte de votre amitié.

Je me sens si vide J, à côté de toi, je me sens si laide. Je ne prendrais jamais le risque de lui demander de choisir entre toi et moi car j'ai bien trop peur que la réponse ne soit à la hauteur de mes espérances et qu'il ne me reste que des larmes et du vide après cela.
Je te déteste d'être ainsi, de l'avoir connu avant moi, de me voler ses secrets, ses pensées intimes et ce qu'il est profondément. Mais crois-tu que tous ces mots peuvent se dire ? Laisser ainsi apparaître cette nature jalouse et possessive qui est la mienne est impossible.

J'avoue aussi me laisser aller à la pitié parfois, à écouter l'histoire de ta vie qui n'est pas facile et d'entendre les épreuves que tu endures et d'avoir mal, mal pour toi. J'ai envie que tu ailles mieux, que tu ailles bien, que tu trouves la force de te battre dans ce monde et que tu ais moins ce besoin viscéral de lui.

On ne se bat pas contre des filles comme toi J, on ne se bat pas.
Par Envers du décor - Publié dans : haine et jugement - Communauté : Erotisme
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Vendredi 18 décembre 5 18 /12 /Déc 12:24
enlacer.jpg Dire que je vous ai abandonné serait un euphémisme. Je n'ai rien posté ici depuis plusieurs mois et sachez que je suis désolée de vous avoir laissé de cette manière.
Je pourrais vous dire que je n'avais rien à dire. Et d'une certaine façon c'est peut-être vrai.
Je me souviens avoir lu chez un philosophe dont j'ai oublié le nom que les gens heureux n'ont pas d'histoire. Il est en effet rare de lire un livre, de voir un film ou même de raconter quelque chose de passionnant sur le bonheur. Car finalement le bonheur ça ne se dit pas, ça se vit.

Donc le bonheur. Et l'amour.
Depuis bientôt six mois je suis avec cet homme dont je vous parlais dans mes derniers articles.
Quand je me retrouve à parler de cette relation qui a l'air "sérieuse" comme ont dit, les mots me manquent, que ce soit auprès de mes amis dans la "vraie" vie ou même à vous sur ce blog où pourtant j'ai fait tombé depuis longtemps la barrière de la pudeur ou de la retenue.
Tout va bien. Nous sommes heureux. Je le suis et j'aime à penser qu'il l'est également.

C'est étrange lorsque je relis "Pendant", j'ai le sentiment que les choses n'ont pas vraiment changées. C'est vrai, c'est un homme qui n'a pas besoin d'un contact permanent lorsque nous sommes éloignés. C'est également quelqu'un qui ne me narcississise pas. Moi qui aimerait être adulée, traitée comme une princesse, que mon homme soit ivre de passion pour moi. Inutile de dire que tout ceci est donc vain et étrangement cela ne me surprend pas puisque j'ai toujours souhaité ces choses et je me suis toujours éprise d'hommes qui n'exprimaient pas leur sentiments, qui ne disaient "je t'aime" que sous la contrainte.

Alors je m'arme de patience et parfois je craque et je lui en parle et tant pis si j'ai l'air d'une femelle hystérique. Dis moi que je suis belle, dis moi que je t'excite, dis moi que je t'obscède, dis moi que tu m'aimes. Oui dis-le moi, dis-le moi si c'est vrai, dis-le moi si c'est fort.

Mais la plupart du temps, je me contente de l'observer. Mais qui est-il ? Connait-on jamais les gens que l'on aime ? Je me souviens de l'Autre qui est revenu hanter mes cauchermards cette nuit d'ailleurs. Lui aussi je l'ai observé pendant des années. Et lui je n'ai rien compris. Et c'est quand il est parti qu'enfin j'ai réussi à reconstituer le puzzle.
Alors celui-ci je ne veux pas qu'il parte non, je veux l'apprivoiser et ne pas lui faire peur. Mais parfois les mots sortent malgré moi de ma bouche et ma violence se déchaîne, mes petites questions insidieuses et mes remarques mesquines. Tout cette féminité frustrée et cette haine des hommes que je ressens parfois, je la déverse tel un poison.

J'ai décidé de progresser. Notamment sur la jalousie. Son métier l'oblige à travailler énormément avec des femmes, pas toujours très habillées (c'est un métier légal, je vous rassure) et certaines sont même devenues des amies. Oh oui, les pauvres, des amies toujours perturbées, esseulées, que la vie à maltraiter et qui viennent chercher chez MON homme réconfort et écoute. Comme on ne peut parait-il, pas exiger de l'autre qu'il n'ait plus d'amiEs, j'ai établi un discours qui a fait du bien surtout à moi-même je pense et qui apaise ma souffrance.
Je lui ai dit, écoute-moi, écoute-moi une seule et unique fois. Je ne partage pas. Je ne partage pas mon homme. Je partage ma maison, mon repas, mes cigarettes ou même mes amis s'il le faut mais je ne partage pas mon homme. Pour autant, je te veux libre. Libre de créer, libre de rêver. Je ne veux que jamais notre histoire ne t'emprisonne ou que tu te sentes prisonnier de mon amour. Je te veux aussi libre que moi.
Sois libre, aimons-nous, soyons heureux. Mais comme je ne partage pas, si un jour un seul une seule fois, tu oublies que je ne partage pas et que toi, tu te partages avec d'autres, alors tout ceci sera fini et tout ceci volera en éclats car jamais au grand jamais je ne pourrais pardonner.
Certaines femmes le peuvent, je ne les admire pas plus que je ne les juge. Nous sommes tous différents. Moi je ne partage pas et je ne pardonne pas.

Depuis nos rapports se sont apaisés sur ce point. Ce n'est pas une question de confiance, ni en soi, ni en les autres, ni d'engagement, ni d'exigence envers lui. Qu'est ce que l'amour est en droit d'exiger ? Mais rien du tout, même pas la fidélité, car l'amour ce n'est pas un contrat, ce n'est pas un carcan, c'est une chose que tu partages pour le coup ! Seulement après tu fais en fonction de tes opinions et de tes envies. Peux-tu passer par dessus le fait qu'il te trompe ? Oui ? Soyez heureux ! Tu ne peux pas ? Non ? Dites-vous au revoir pour être chacun heureux.

J'ai résolu ce point, je dois maintenant lui laisser encore et toujours du temps pour espérer qu'un jour peut-être il m'exprime plus ce qu'il est et ce qu'il ressent.
L'amour n'est pas un long fleuve tranquille.
Par Envers du décor - Publié dans : question autour de ça - Communauté : Erotisme
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Dimanche 6 septembre 7 06 /09 /Sep 23:29
Tu te tenais au dessus de moi et je pouvais deviner tes yeux dans le noir. L'expression de ton regard ne mentait pas : envie et désir. Telle une vierge de 16 ans, une seule pensée me traversait l'esprit à ce moment, ça y est, nous y voilà, nous allons faire l'amour. Avoir tant vécu, tant écrit, tant fantasmé et en être réduite à souhaiter de tout son être qu'enfin tu entres en moi... la situation avait quelque chose de comique, vraiment.
Quand tu m'as pénétrée, je me suis souvenue de tout ce que représente cet acte, pourquoi on aime tant cela, pourquoi on écrit, on filme tout ça, pourquoi on ment, on pleure, on tue parfois pour l'avoir encore et encore.
Un peu écourté cette fois-ci, tu as eu l'occasion de m'avoir de nouveau sous ta domination la semaine dernière. Et ce fut enfin une explosion de bonheur, comme ce que j'avais pu connaitre de meilleur, comme ce que j'avais tant désiré et comme tout cela m'avait manqué. Je peux me revendiquer sans tabous, je peux m'avouer libérée, intéressée, excitée, obsédée, je peux écrire des articles érotiques à n'en plus finir sur l'envers du décor, je me suis sentie comme révélée de faire l'amour avec quelqu'un pour qui peut-être j'éprouvais des sentiments. Ce n'était plus seulement du sexe, ce n'était plus du plaisir sans rien derrière, c'était le début d'une histoire et elle commençait bien.
Aujourd'hui je ne sais pas. Aujourd'hui j'ai l'impression d'être de nouveau adolescente.
Il semblerait que la clé de mon coeur se trouvait dans un endroit sombre et humide et que tu ais fini par la trouver. Il a suffit que tu me fasses jouir, encore et encore (et encore!!) pour que mon coeur se débloque, pour que notre histoire me semble sérieuse et importante.
Je n'ai plus eu envie d'aller voir ailleurs, je n'ai plus eu envie de parler à d'autres, non, d'un coup, ce que nous vivions depuis deux mois me semblait valoir le coup, parce que je m'étais assurée que ton corps parlait au mien et que nous pouvions aussi nous entendre sur ce point.
Résultat des courses, tout ce que j'avais gelé, enterré, mis sous cloche depuis des années semble remonter à la surface comme le fond d'un étang boueux. Je te confie mes fantasmes, tu joues de cette domination que je semble désirer et surtout, je me sens à ta merci.
J'ai envie de hurler d'en être revenue là, j'ai déjà envie de te détruire ou de te fuir. Tu me laisses de longs jours sans nouvelles, sous prétexte que tu n'aimes pas tous ces outils modernes et techologiques. Je ronge mon frein en silence, prête à exploser, prête à tout envoyer en l'air alors que les choses commencent à peine entre nous. Je ne comprends pas ton silence, je n'ai pas envie de t'étouffer, ni de te forcer à faire des choses que tu ne veux pas faire.
J'ai tant vécu seule, je me suis tant blindée, je me suis tant jurée que tout ceci ne recommencerait pas et voilà où j'en suis ce soir. J'en pleurerai de rage et de colère si je ne m'étais pas promis il y a longtemps de ne plus jamais pleurer pour un homme.
J'ai envie de me frotter à d'autres peaux pour oublier la tienne, j'ai envie de me venger pour ce que tu as su déclencher, réveiller en moi. Mais je ne suis pas même persuadée de ma propre légitimité à te faire du mal. Car finalement qu'as-tu fait ? Rien, tu n'es pas très présent lorsque nous ne sommes pas ensemble. Et pourtant je te sens impliqué lorsque nous le sommes.
Il faut que je prenne les choses comme elles sont, sans chercher à les changer ni à te changer. Il faut que je t'accepte comme tu es, que je te laisse du temps. Mais si tu ne m'aimais pas ? Et si tu ne m'aimais jamais ? Et si moi je me mettais à t'aimer ? Peut-être que je t'aime déjà ? Et si tu me détruis le coeur, si tu le piétines comme l'ont fait d'autres ? Plus jamais, plus jamais, plus jamais !!!
J'ignore quelle sera l'issue de tout cela mais j'avoue que je n'aurai pas soupçonner que la jouissance pouvait créer un tel chamboulement.
Que dois-je faire ? Me taire et résoudre ce problème avec moi-même ? Ou t'en parler et prendre le risque de passer pour une de ces femelles hystériques et te perdre ?
Par Envers du décor - Publié dans : question autour de ça - Communauté : Erotisme
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Jeudi 20 août 4 20 /08 /Août 23:36
Ce sont des momets rares, des moments uniques, comme on n'en retrouve jamais. Ce sont des moments chastes et tellement porteurs de promesses. Se glisser dans un lit avec un homme encore inconnu, laisser nos mains explorer son corps, s'approprier ce territoire nouveau, apprendre qui est cet être et faire monter le plaisir...
La connaissance horizontale de l'autre est parfois plus riche et plus vraie que tout discours.
Cela tombe finalement bien, car la communication verbale n'a pas l'air d'être son fort. Clown insatiable aux cicatrices profondes et encore visibles, mais qui es-tu donc ?
Allongé cependant, tu as pris les devants.
Comme ils sont bons ces instants de caresses interminables, de frottements constants, de silence absolu. Je goûte ces préliminaires éternels, déjà assoiffée du reste mais prenant dans la patience un plaisir insoupçonné.
Je tire ma plus grande jouissance de l'acte lui-même et ait tendance parfois à abréger ces mises en bouche trop frustrantes dans mon souvenir.
Pourtant, ce soir-là, tu as fait monté en moi une vague de passion inattendue. Sous tes mains déjà j'ai gémis, j'ai courbé l'échine sous l'effet de tes caresses et c'est à moitié folle de désir que je me suis retrouvée là, haletante.
Mais plus encore que le fait de me mener au bord de l'orgasme sans même me pénétrer, ce qui représentait déjà en soi un acte assez impressionnant, j'ai aimé ton rôle.
Si dans la vie tu n'as pas l'air du genre qui s'impose, qui parle plus fort que les autres ou qui prend les décisions, tu t'es révélé bien plus dominateur que je n'aurais pu le soupçonner.
J'ignore si tu as deviné que, lasse de mes combats au quotidien, je deviens une fois couchée, prête à me soumettre à celui qui réussira à faire de mon plaisir une quête... Tu as en tout cas tenu ce statut avec une force qui m'a émue, qui m'a boulversée presque.
Notre relation est bien jeune, débutante même. Elle a cependant l'avantage de rêvetir pour une fois des aspects un peu plus formels. Je sais donc que je peux relativement relâcher ma garde.
Le souvenir de tes mains prenant mon menton presque avec violence, de tes ongles griffant mon dos de bas en haut, de ta bouche se refusant ou acceptant la mienne, comme pour me faire comprendre que seul toi décidait dans cette partie, suffit à me donner envie du reste, de la suite.
Je sais que nous oublierons vite ces moments d'avant, pour se consacrer à d'autres plus intenses, plus violents encore peut-être mais j'ai aimé sentir mon corps céder sous le tien, au point de ne pouvoir retenir des soupirs de plaisir...
Par Envers du décor - Publié dans : sexe et compagnie - Communauté : xFantasmesx
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Mardi 7 juillet 2 07 /07 /Juil 23:00
Moi qui voulait un retour sur le marché... je ne suis pas déçue ! Non seulement j'ai trouvé un gentil, un câlin, un mignon mais j'ai aussi trouvé... un plan cul bien membré ! Mince alors, deux hommes dans ma vie ! C'est peut-être ça le chemin du bonheur.
Mais laissons les sentiments (hein ?) pour un autre "endroit" et restons sur le côté sombre de tout ça.

Presque sept mois sans relation sexuelle, je peux vous assurer que j'étais plutôt morte de faim. Il est grand, il est beau, il a 35 ans et je ne suis vraiment pas là pour lui faire la conversation!
Il sait ce qu'il veut, où il le veut et comment il le veut.
Il n'appelle pas ça un plan cul, disons une relation sexuelle suivie... personnellement je ne vois pas la différence, le résultat est le même : on se voit, on baise et on vit nos vies.
J'aime ça !
Etrange que de se retrouver encore dans cette configuration... serai-je attirée par les hommes mûrs qui n'ont aucune volonté de s'attacher ? Possible possible...

Bon mais alors, concrètement ?
Ah bah concrètement... c'est un homme grandement intéressé par la chose. Soirées spéciales, échangisme, à "masculanité" multiples je crois (appelé aussi gang bang, et oui c'est comme partout, si t'as pas le dico...) il a touché à pas mal de choses.
Enfin là c'est surtout à moi qu'il a touché.
Un peu trop bavard à mon gout, mais qu'il se taise enfin, surtout lorsque j'ai la bouche pleine et que je ne peux lui répondre ! Mais à part ça... un très bel engin, bien qu'assez discret au repos. Pas spécialement long mais plutôt large.
Il voulait que je me carresse devant lui. Moi j'avais surtout envie de le sentir en moi.
Ce fut un régal, une explosion de plaisir, j'ai joui deux fois....
Pas de second round hélas par manque de temps, légère frustration.

Ses promesses surtout me font trembler d'excitation.
Il pense que j'ai du potentiel, que je suis malléable, qu'il va pouvoir faire quelque chose de moi. Dans son regard, pas une once de doute, les choses sont claires : il est le maitre, je suis l'élève.
Il tâte mes fesses, les trouve fermes, pense qu'elles seront agréables à claquer quand il me prendra en levrette. Il me promet de me faire goûter à son sperme, dit qu'il va me rendre accro.
Impossible de tricher avec cet homme là ni de jouer à la dominatrice.

Soumise je serai et finalement je crois que c'est ce que j'aime.
Que va-t-il me faire ? Je l'ignore mais attends la fin de semaine avec impatience....

PS : ma belle, je t'emprunte une photo...
Par Envers du décor - Publié dans : sexe et compagnie - Communauté : Erotisme
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Dimanche 28 juin 7 28 /06 /Juin 23:31
Pour tenter d'échapper à ma dernière fixette, j'ai décidé de reprendre ma vie sexuelle en main, de me remettre sur le marché et d'aller à la rencontre d'hommes, préservatif en poche et porte-jaretelle sous la jupe !
Plus facile à dire qu'à faire !
Pourtant réticente à ce type de rencontres, j'ai utilisé les ondes virtuelles qui font notre monde afin de trouver un lit où me glisser.
Le premier effet a été d'effacer ma fixette (objectif atteint) et la seconde constatation a été que non, les hommes ne cherchent pas tous un trou où se glisser ! Miséricorde ! Ils cherchent l'amour, le vrai, crient au scandale quand vous leur parlez d'une nuit, d'un coup d'un soir... Mais que sont devenus les hommes depuis mon dernier passage sur Terre ?
Nul crainte, les connards règnent toujours en maitre.
Après avoir fort sympathisé avec un jeune homme et passé de longues et longues heures au téléphone, nous nous étions fixé rendez-vous. Tel une prédatrice, j'avais misé sur la petite robe noire, l'oeil de biche et le cheveu savamment décoiffé. J'ai tenté de me tatouer le mot sexe au fond de la rétine pour que les choses soient claires... Pour certains elles l'ont été, j'ai cru provoquer deux accidents de voiture et un arrêt cardiaque dans la rue. Trust in U !!!
Et lorsque je suis arrivée... un glaçon m'attendait ! Froid, distant, méprisant, arrogant, sûr de lui, j'ai mis tout cela sur le compte de la timidité peut-être, de la première fois, d'un grand contrôle de soi.. Erreur petite fille, erreur !
Malgré la promesse de me rappeler (avais-je demandé quoi que ce soit ???) et trois jours de silence, je l'informe de son silence évoquant et décevant. Ne me répond-t-il pas qu'il a été extrêmement déçu par mon physique ??
Petit enfoiré, épinoche, homme de bas intellect, béotien et ignard !

La violence des propos m'a atteinte de plein fouet... au moins trente secondes.
Mais qui es-tu toi pour me dire que je ne suis pas belle ? Mais d'où sors-tu ?
Si j'avais 14 ans et toutes mes dents, j'aurai sans doute gravé tes paroles au fond de mon coeur et elles m'auraient empêchée d'avancer.
Pas de chance pour toi, j'ai quelques meutrissures au compteur et j'ai décidé qu'au grand jamais un homme ne me ferait plus verser une seule larme.
J'aurai du te balancer le contenu de mon verre à la figure, j'aurai du gifler ta jolie gueule d'Aryen quand j'en avais la possibilité.
Ce soir, laisse-moi te dire que je t'emmerde, que je te conchie, que je te souhaite d'aller te faire mettre par nos amis les Grecs et d'y rester !

Plus sérieusement c'est le manque de courage qui me marque. Alors quoi ? Quelques formes en trop et on prend la fuite ? Malgré des secrets échangés, des confidences et des échanges prolongés ? Tout ceci ne vaut donc rien face à une taille dépassant le 40 ? Lâcheté !
Je te souhaite de souffrir, de rester seul, de te faire rejetter, de te rendre compte d'à côté de quoi tu es passé mon mignon, de te prendre en pleine face l'étendue de ta superficialité et de mesurer l'immensité de ta solitude.
Je t'ai cru, une fois de plus j'ai cru un homme.
Ah l'ignorante, ah l'enfant, naïve et charmante...

Tout ceci est bien fini ! Cet épisode a activé au fois de moi bien plus de haine que je ne pensais pouvoir en ressentir. Désormais, je prends l'autoroute du plaisir et prendrais en stop ceux qui n'ont pas peur de voir des seins capables de remplir la main d'un honnête homme.
Par Envers du décor - Publié dans : recherche du sexe - Communauté : Erotisme
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Dimanche 7 juin 7 07 /06 /Juin 19:20
Absence chronique ces derniers mois, il faut croire que j'ai été trop occupée. Merci à ceux mais surtout à celles qui se sont inquiétées ! Occupée donc, par du professionnel beaucoup, du privé un peu et puis le sentiment d'une période de transition. Je vous parlais d'un second souffle la dernière fois alors je me suis efforcée de suivre ce nouveau courant. Succès relatif.
Toujours l'immense désert affectif et surtout sexuel.

Mais aujourd'hui je voulais vous parler d'un mal qui m'affecte depuis plusieurs années. Je fais des fixettes, sur des hommes, pendant de plus ou moins courtes périodes. J'en arrive à me persuader que je suis amoureuse de ces hommes, toujours inaccessibles et un beau matin, je me réveille et je passe à autre chose (malheureusement souvent à une nouvelle fixette) et j'en arrive par la suite à me demander ce que j'ai pu trouver à l'objet du désir passé.
En effet, je tombe toujours "amoureuse" d'une image, en réalité, je fantasme la personne et plus je vais la connaître, moins cela va correspondre à l'image que je m'en étais faite et du coup je ne suis plus intéressée, je suis même déçue.
Le processus est souvent le suivant :

- repérage de la cible : souvent quelqu'un que je connais depuis quelques temps, sur lequel je ne m'étais jamais arrêté et puis pour une bêtise, je vais me mettre à le repérer, à dresser la liste de ses qualités et la fixette commence.
- mise en place de la passion : les rêves jouent un rôle très important à ce moment. En effet, je peux rêver chaque soir de cette personne, pendant des semaines d'affilées. Je pense sans cesse à lui, je lui souris quand je le vois, bref, c'est une période assez heureuse. Lorsque je pose mes yeux sur lui, j'ai envie de lui enlever chacun de ses vêtements avec lenteur et glisser mes lèvres sur les siennes.
- crise de la fixette : je me mets à chercher le maximum de données sur cette personne, je lui pose des tonnes de question, fait mon maximum pour le croiser sans cesse, va chercher sur Internet des photos ou des vidéos, espionne ses moindres faits et gestes. Une sorte de folie obscessionnelle s'empare de moi.
- passsion/souffrance : je me rends compte de mon addiction, parallélement, je constate que cet homme est inaccessible, je commence à tenter de m'en détacher. C'est là que je crois voir sa silhouette à chaque coin de rue, que je sens son parfum la nuit, que j'imagine des plans pour qu'il quitte sa copine ou que nous nous retrouvions seuls.
- déclinaison : comme après une rupture, je me reconstruis. Je promets que ça n'arrivera plus, je me souviens du passé avec émotion et je lèche lentement mes blessures...

Verdict ? Suis-je folle à lier ?
Ce qui me rassure, c'est qu'à aucun moment je ne m'imagine que l'autre ressent quelque chose pour moi, je ne donne pas dans la tendance érotomane. Ce qui inquiétant c'est le plaisir que je ressens à me vautrer dans mes fantasmes, de m'endormir dans son image.
Et puis après la souffrance, toujours, forte, violente, souvent inspiratrice d'ailleurs. L'envie de se découper le coeur, de se couturiser les terminaisons nerveuses pour ne plus penser des choses pareilles.

Et ça recommence toujours et encore...
Par Envers du décor - Publié dans : haine et jugement - Communauté : Erotisme
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Dimanche 5 avril 7 05 /04 /Avr 22:21
Je suis étonnée de ma propre censure qui, même ici, me fait parfois hésiter à coucher certains mots. Il serait grand temps de ne plus laisser le regard des autres peser sur mon écriture. J'ai hésité à écrire "Trépas", peur de perdre un public avide de sensations plus fortes, angoisse de passer pour névrosée et pathétique. Et finalement, nous sommes sur l'envers du décor, là où tout peut être dit, là où tout est permis.
Ma vie (la vie?) est un marathon, une course de fond. Mes jambes sont parfois fatiguées d'avaler de l'asphalte mais aujourd'hui je crois avoir trouvé un second souffle. Ou un troisième, un dizième, un centième. Je ne me souviens plus de combien de fois je me suis crue morte et combien de fois, tel un phénix, j'ai repris le train en marche.
Je pense souvent à des peurs futures : comment gérer un couple au bout de dix ans de mariage, comment perpétuer l'appétit sexuel des années durant, comment être une bonne mère, épouse, comment appréhender un divorce le cas échéant, comment vieillir, etc... Ma plus grande peur est bien entendu de ne jamais avoir à répondre à tout ça, de finir seule, sans avoir donné la vie, sans n'avoir connu que les froids matins solitaires.
Je retrouve ma vieille amie la Solitude, bien moins effrayante que prévue, elle avait même l'aspect rassurant d'une couette en hiver. Elle m'accueille, nous nous souvenons l'une de l'autre et j'accepte sa présence sans larmes ni haine, avec un certain soulagement même.
Je me retrouve moi-même, j'affute mon désir et dresse la liste de mes exigences. Ma quête du sexe ne s'arrête pas, j'attends la prochaine queue qui se glissera en moi avec patience et appétit. J'ai envie de mise en scène, de masques derrière lesquels se cacher, de lourds rideaux de velours rouges derrière lesquels disparaitre et de pouvoir laisser ce désir et cette faim s'exprimer sans l'intellectualiser ni la justifier.
J'ai envie de cris aussi, de gémissements, de respiration, parfois même plus que d'images. Je suis à la recherche d'un peu de jouissance non feinte, chose très rare dans les représentations actuelles disponibles car je supporte assez mal l'amateurisme. J'accorde plus de temps à mes orgasmes, même solitaires, je les chéris et les amène doucement. Je ne me débarasse plus de mon envie, je l'entretiens.
Après le second souffle, je veux qu'on m'essoufle.
Par Envers du décor - Publié dans : recherche du sexe - Communauté : xFantasmesx
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Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 22:25
Je suis morte. Je suis morte à l'intérieur. Je ne me souviens plus depuis quand je suis morte mais aujourd'hui je le sais. Je transporte mon cadavre chaque matin sur ces rails interminables et je semble être la seule qui s'en rende compte. Des cheveux posés sur le crâne, deux yeux collés devant et tout le monde n'y voit que du feu. Mais je ne suis qu'un corps, une enveloppe.
J'ai du mourir depuis plus d'un an, peut-être en même temps que l'ouverture de ce lieu. Ou plutôt non, je sais, je suis morte à petit feu. Frustration après déception, lutte interminable ajoutée au rongement interne de mes pensées les plus tordues, tout cela a eu raison de moi.
Je suis morte à l'intérieur, je n'ai plus de sentiments ni de douleurs. J'ai tellement aseptisé mon monde et je l'ai tellement privé d'air qu'il a fini par s'asphyxier de lui-même.
Il règle désormais une cavité à la place de mon coeur, un espace vide, sombre et froid que rien ne semble pouvoir réveiller. Plus aucune flamme ne brûle et l'on y entend un vent lugubre y souffler.
Je n'ai qu'une vingtaine d'années et je suis déjà morte. Je vais sans doute déambuler encore quelques temps sur cette terre et je finirai par m'éteindre, comme mon âme s'est éteinte il y a peu.
Même mes souvenirs d'avant commencent à s'estomper. Je n'ai plus pour me raccrocher que quelques mots sur un écran, à présent vide de sens. Je les relis sans les comprendre, qu'ai-je voulu dire à l'époque ? De quoi est-ce que je parle ? Quel était donc ce sentiment. Impossible à revivre, je n'ai plus l'organe qui en permettait la lecture.
Personne ne m'a tuée, je me suis occis moi-même, avec passion au début, comme un nouveau jeu, comme une nouvelle expérience. Comme un reflexe salvateur aussi, pour continuer à avancer, pour aller chercher le après. Il n'est pas venu, cet après, et je me suis vidée peu à peu de ce qui me faisait moi pour n'être maintenant plus qu'une copie de ce que j'étais.
Je suis responsable de ma propre mort et n'en éprouve même rien. Je sens les derniers lambeaux d'une vie passée qui s'accrochent à mes ongles et qui s'en détachent lentement sans que je puisse rien faire.
J'aurai aimé aimer, j'aurai aimé être aimée mais j'étais et ne suis plus.
Par Envers du décor - Publié dans : haine et jugement - Communauté : Erotisme
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